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L’activité psychologique est une activité médicale, c’est le scoop de l’année
Nous publions cette lettre d’un psychologue clinicien FPH
Que faire de ces psychologues et leurs activités originales dans le territoire de santé ?
1 comme ci dessous
2 ou alors les faire rentrer dans le nouveau métier FPH , psychothérapeute !!!
3 une autre solution plus correcte par rapport aux patients, formaliser les activités
psychologiques bien réelles comme telles pour qu’elles soient visibles.
N’ayons pas honte de notre travail !
Cher collègue : vous pouvez prendre connaissance de cette lettre de la DHOS, explicite :http://www.psychologues.org/Docs/FPH/liens/5.pdf
A PsyResist
Chers collègues,
Je ne sais si une telle information vous intéresse, tant la profession est mobilisée par la question du titre de psychothérapeute, mais il me semble important de vous la soumettre.
paraît-il, devrait être supprimée dans la FPH )
Le Directeur m’a fait savoir que mes collègues neuropsychologues (contractuels) le font depuis un certain temps (avec un système de codage) et leurs actes sont ainsi facturés légalement.
Curieux de nature, j’ai demandé à connaître les catalogue des actes de cotation sur lequel se basent mes collègues. Voici l’adresse où l’on trouve les 3 documents explicatifs : http://www.atih.sante.fr/index.php?id=0002B0011FFF
Quant à mes collègues neuropsychologues, ils cotent sous la rubrique « rééducation neuropsychologique » (sic !)… sans se poser aucune question (on leur a dit de faire ainsi, ils font).
Il me semble que si la sécurité sociale se rendait compte qu’elle rembourse des actes médicaux à mon hôpital,
alors qu’ils sont faits par des neuropsychologues (qui si je ne me trompe pas ne sont ni des personnels médicaux, ni des personnels de sante)… elle pourrait « voir tout rouge » et exiger les remboursements des actes qu’elle a payés.
Quant au Ministère : qu’en penserait-il ? Par son silence cautionnerait-il ce type de pratiques ?
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Pour ma part, je vais refuser de coter en expliquant pourquoi, à mon Directeur. J’espère que ce faisant il ne va pas me tenir pour responsable de refuser ce que mes collègues (le sont-ils ?) font… car après tout je n’y suis pour rien. N’est-il
pas ?
Merci par avance de votre réponse.
Voila la réponse du DIM:Les actes neuropsy de la CCAM (Classification Commune des Actes Médicaux) sont considérés comme médicaux et sont réalisés sous validation d’un médecin.
Bonne réception, salutations,
Documents joints
CdARR_BOS_2009_3_bis.pdf Lettre DHOS - Word - 85.4 kio
DIRECTION DE L’HOSPITALISATION ET DE L’ORGANISATION DES SOINS
Vos commentaires
# Le 15 septembre 2011 à 12:19, par kadija TURKI En réponse à : L’activité psychologique est une activité médicale, c’est le scoop de l’année
Bonjour,
Etant neuropsychologue, assumant des charges de recherche et d’enseignement, je me permets d’apporter mon expérience par rapport à ces questionnements tout à fait légitime. Il existe à ma connaissance un seul acte pouvant prétendre à remboursement et qui se pratique sur différents hôpitaux. Ce n’est pas un acte de psychologue, mais c’est un acte médical réalisé par délégation et sous supervision du médecin spécialiste prescripteur, par un neuropsychologue compétent. Il participe à la démarche diagnostique des maladies neurodégénératives avec déclin cognitif : sans être des acteurs médicaux, il arrive donc que certaines de nos interventions soient rattachées à la démarche médicale et qu’elles participent donc au soin et au diagnostic.
En ce qui concerne l’acte de rééducation en neuropsychologie, de mon expérience, j’ai vu circuler des feuilles de nomenclatures mais la cotation des actes réalisés n’enclenchent aucun remboursement secu, elle permet simplement de déterminer l’action entreprise et de connaitre les personnes ayant interagi avec les patients. Attention, je reste bien conscient qu’il doit exister de grandes disparités entre nos établissements et dans nos exercices professionnels (choisis ou imposés).
De là à faire passer les psychologues comme relevant d’une activité médicale c’est bien réducteur par rapport à l’ensemble de l’activité du psychologue clinicien et cette dérive me semble bien loin d’être en jeu, mais le débat reste ouvert !
Au plaisir de lire des réactions sur ces sujets !