FFPP et SFP interrompent leur participation au groupe de travail issu des Assises pour l’évolution de la formation des psychologues
Division !
rien d’étonnant à cela, connaissant le grand écart qu’il existe entre les projets de la FFPP et du SNP. Entre l’europsy (fourre tout informe)de la ffpp et une vraie réforme envisagée par le snp.
Attention quand même, cet europsy avance masqué !!!
Savez vous combien de psychologues sont derrière ces organisations, sensées représenter les psychologues ?
On nous rétorque, adhérez si vous voulez avoir droit à la parole !
Pourquoi alors les professionnels ont ils quitté les organisations et pourquoi ne veulent ils pas adhérer ?
Bien des questions auxquels les responsables vont bientôt devoir répondre.
Psychologuesenrésistance.
Source :site du SNP
FFPP et SFP interrompent leur participation au groupe de travail issu des Assises pour l’évolution de la formation des psychologues |
Au moment même où des points de consensus se sont dégagés et où une rencontre de représentants du groupe de travail issu des Assises avec le ministère de l’Enseignement supérieur va être programmée, la FFPP et la SFP font défection à la réunion de synthèse du 10 juin, par lettre reçue ce 6 juin. Dans ce même courrier, ces associations proposent une rencontre seulement à la rentrée, ce qui reviendrait à donner un grave coup de frein à l’action entreprise et ne serait en aucun cas profitable à la profession. Cet abandon par la FFPP et la SFP du travail en commun qui continue pour autant avec le SNP, le SIUEERPP, les praticiens et les universitaires, nous déçoit beaucoup. II signe une volonté de ces deux organisations de faire cavalier seul ou de reprendre la main sur la dynamique collective issue des Assises. Il ne peut que décevoir la formidable attente et l’espoir des participants aux Assises que nous continuerons de porter, avec tous ceux qui estiment ce travail urgent, en transmettant au Ministère, à partir des points de consensus dégagés par le groupe de travail, la forte volonté des psychologues et de ceux qui les emploient de voir évoluer leur formation. Ni la division ni la confiscation des démarches unitaires ne peuvent profiter à notre profession, seul un regroupement autour des points de consensus, dans le respect des diversités, doit prévaloir. J. Borgy, secrétaire général du SNP |
|
Vos commentaires
# Le 27 juin 2011 à 15:02, par kadija TURKI En réponse à : FFPP et SFP interrompent leur participation au groupe de travail issu des Assises pour l’évolution de la formation des psychologues
Les organisations qui prétendent représenter les psychologues ont une fois de plus des prises de position pitoyables. Dans le contexte actuel c’est très grave. Ceux sont ces organisations qui à tour de rôle, par leurs divisions et leurs incohérences, nuisent depuis longtemps au développement de la profession. Elles ne représentent pas grand monde, mais là elles nous font à nouveau la preuve qu’il faut définitivement s’en détourner. La profession ne s’en portra pas plus mal. Au contraire.
# Le 8 octobre 2011 à 15:14, par kadija TURKI En réponse à : FFPP et SFP interrompent leur participation au groupe de travail issu des Assises pour l’évolution de la formation des psychologues
Cette étude sociologique de la psychologie face à l’Europe (notamment comparaison GB et France) est très éclairante sur les ressorts de ces clivages et ce qui mine l’unité de la psychologie à son propre détriment et de fait à celui de la reconnaissance de la dimension psychique des personnes. http://www.cairn.info/sociologie-des-groupes-professionnels--9782707152145-p-97.htm
Régulation de la profession par le bas (bottom up) ou par le haut (top down) voici les enjeux qui se cachent derrière EUROPSY ou un ordre des psychologues.
Psychologue du travail, notre champ théorique montre à l’évidence que les modes de fonctionnement descendants sont extrêment nuisibles au travail et à la santé au travail ainsi qu’à l’unité des groupes. Le bottom up est beaucoup plus proche de nos règles déontologiques et exercice de notre responsabilité professionnelle si nécessaire. Que cela soit Christophe DEJOURS ou Yves CLOT, seul le collectif de travail réenchante le travail et les débats professionnels sur le travail "bien fait" (disputae professionnelle) permettront d’en finir avec les "risques psychosociaux". Isolés dans leur instittion ou seul dans un service ou en cabinet, les psychologues doivent créer et faire reconnaître ce collectif de travail pour faire avancer enfin le droit des personnes face aux menaces croissantes actuelles engendrées par le système socio-économique actuel.