L’avenir proche pour les psychologues dans les établissements de santé

La redéfinition de leurs activités et de leur statut par d’autres professions qu’ils côtoient tous les jours a apparemment fait émerger des sentiments de révolte, de consternation et d’étonnement. Depuis une vingtaine d’année, les attaques contre la profession de psychologue n’ont pas manqué. Une des raisons majeures semble résider dans le fait que les psychologues travaillent et ne se laissent pas forcément distraire par des redéfinitions et par les propos diffamatoires. Aujourd’hui, nous sommes, semble t_il, au pied du mur et il nous faut relever la tête du guidon car le monde change. Les (contre) réformes générales engagées par le président actuel ne font plus rire. RGPP, HPST, VAP accélérée... auront des conséquences sur notre quotidien. Pour les psychologues, l’enjeu est clair, il s’agit pour le pouvoir médico gestionnaire de mettre les psychologues sous tutelle médicale et d’amoindrir la place de la psychologie et des sciences humaines pour un nouvel "équilibre nécessaire entre neurosciences et sciences humaines et sociales" (rapport couty).

Mais tout cela doit éveiller notre capacité de lutte, d’analyse et d’anticipation.

Alors prenons les choses en main :
Refusons de nous laisser redéfinir et infantiliser par une dévaluation de nos missions et statut. les GLC , futures créations présentées dans le rapport Couty ( groupements locaux de coopération pour la santé mentale (GLC)), peuvent devenir des lieux d’exercice majeurs pour les psychologues.

La recherche clinique, déjà engagée par beaucoup d’entre nous dans une activité FIR, devrait pouvoir trouver un déploiement nouveau dans ces projets avec les laboratoires de recherche universitaire. Ce sont là des pistes à creuser et pour cela c’est la solidarité des psychologues qui permettra de creuser un nouveau sillon pour notre profession.